À mi-chemin entre la Bourgogne de mon père et la Toscane de ma mère, j’ai trouvé mon Luberon. C’était en 1995, et j’ai fait de cette montagne sauvage à la forte tradition agricole, de ce terroir à la lumière sans pareille, le lieu de ma première grande aventure viticole. Il a fallu pas mal oublier et beaucoup réfléchir pour devenir vigneron dans ce pays là. Apprendre à dompter le soleil tout en laissant à la nature sa place essentielle. Comprendre le bien fondé du concept d’assemblage dans ces terres sudistes. S’aventurer ailleurs mais sans oublier mes racines. Trouver, là aussi, un équilibre. Chercher à produire des vins dictés par leur lieu d’origine, sains et digestes.